[PGM] - Programme de marquage de roue de parallaxe

[Jean-Pierre]

Salut JP,
tes constatations de ce week-end me font plaisir en effet, il y a déjà un bon bout de temps que j'avais fait ce même rapport entre les cibles lumineuses et celles placées dans l'ombre, comme toi la marge "d'erreur" est de max 2 mètres, et commence vers les 30 mètres ou légèrement plus, c'est très rassurant ce recoupement d'idées je me demandais si cela venait de moi, et de moi seul...

Ben vi, pareil...
La sensibilité des lunettes face aux variations de température varie d'une marque à l'autre. Rien n'est figé et aucun réglage n'est universel.
Quant aux variations d'évaluations des distances des cibles en pleine lumière ou bien dans des endroits sombres, cela dépend des individus (de façon plus ou moins marquée)

Si je comprends bien, tu as modifié ton programme ou alors cette fonction était déjà présente
Cela dit, ta roue est très belle, c'est un bien joli travail d'optimisation

Le programme avait été modifié l'hiver dernier pour satisfaire le besoin de nos amis Renzo et Pascal (plus exactement le 22 novembre 2012 - voir *** ici ***)
Relis le post initial et tu verras que cette fonctionnalité de double échelle existe dans le programme disponible en téléchargement. (c'est l'objet de la version 2.0 du programme)

[Wovokaa]

Bonsoir,
retour sur ce programme avec ma propre expérience.
Aujourd'hui grand beau temps avec une température comprise entre 25 et 30°, j'en ai profité pour établir la roue de parallaxe de la Big Nikko.
En premier lieu j'ai sorti la carabine pour mettre la lunette en température, soit 2/3 d'ombre pour 1/3 de plein soleil, une p'tite recette de cuisine pour recréer au plus près les conditions d'un match FT, enfin, j'espère
Durant ce temps, mise en place du matériel sur le terrain, soit une cible fixe disposée toujours dans la lumière, cette cible est composée de plusieurs éléments, dont du texte, ainsi que de nombreux contrastes (bûche de bois, texte sur papier imprimé en couleurs, bout de bois, etc.), un quintuple décamètre est aussi déroulé sur le sol et bien en ligne évidemment, le sakaku qui sera déplacé le long de ce mètre ruban, et un feutre permanent fin.
La roue de parallaxe avait reçu préalablement une bande de papier scotchée, c'est donc sur cette bande que les notes de travail seront apposées.
Voilà le boulot commence par le 10 m, de mètre en mètre jusqu'à 20 m, puis de 5 en 5 jusqu'au 50 m, ça prend tout de même un peu de temps, il faut cependant aller vite, tout en étant très sérieux dans la prise des distances, arrivé au bout des 50 m, il est même conseillé de refaire une ou deux fois le parcours complet, cela permet de valider parfaitement le travail effectué
Pour la prise des distances j'ai fait coïncider le bout de la lunette avec les mètres effectifs, ce qui donne par exemple un sakaku posé à 25m + 0.80 m, et cela pour toutes les distances, ainsi pour établir la table des clics, il conviendra de reprendre ces mêmes repères avec non pas un tireur posé à 25 m, mais avec le bout de la lunette correspondant à cette distance.
De toute façon où se trouve la vraie distance prise sur une lunette et puis, on s'en fiche royalement
Après ce petit travail de terrain, il faut alors retranscrire toutes les mesures sur le programme de JP, étalonner l'imprimante, puis imprimer.
C'est là que ça devient magique, la bande imprimée correspond parfaitement avec les notes encore en place sur la roue, voilà ce que cela donne,



pour les longues distances les notes sont plutôt serrées sur cette roue de 125 mm, mais ça reste encore très correct.

Beau boulot JP, encore merci pour ce magnifique programme

[Jean-Pierre]

Merci mon YoungiDiDi

Sur la bande réalisée et imprimée par le programme tu peux lire précisément de mètre en mètre jusqu'à 50m, même sur une roue de 125mm de diamètre. Avec un marquage fait à la main, c'est nettement moins lisible, voir pas possible de lire distinctement de mètre en mètre vers 50m.

J'accorde une importance plutôt moyenne sur la précision de l’étalonnage de la grande roue : que ce soit approximativement des mètres, cela me suffit. Cela peut en fait être n'importe quoi comme unité.
Là où cela devient très important, c'est pour l'étalonnage de la tourelle de hausse : il est très important d'utiliser uniquement les marquages sur la grande roue (quels qu'ils soient) et non ceux d'un quintuple décamètre posé par-terre. Les distances évaluées en action FT le sont avec la grande roue, pas avec un ruban métrique posé par-terre.

L'adéquation est uniquement entre les graduations de la tourelle de hausse et celles de la grande roue, pas entre les graduations de la tourelle de hausse et celles du quintuple décamètre posé par-terre.

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Si je venais à changer de lunette, je n'étalonnerais pas la grande roue en mètres... mais en MOA, directement compatibles avec le marquage d'origine de la tourelle de hausse. Le programme permet cela, il suffit de cliquer sur la case "Marquer des Mildots".
Donc cela se limiterait uniquement à l'étalonnage de la grande roue :
- bande de papier sur la grande roue, je fait la mise au point à 25m et je zérote la lunette à 25 m => recalage de la tourelle de hausse pour lire 0 MOA => je note sur la grande roue en face de l'index "0" (MOA)
- puis de proche en proche je déplace la cible : par exemple à 28 m => mise au point sur cette distance, puis je tire et règle la tourelle de hausse pour que le tir soit juste à cette distance => je note sur la tourelle de hausse à combien de MOA cela correspond : par exemple 0.3 MOA => sur la grande roue je note en face de l'index "0.3"
- et ainsi de suite de 8 à 50m

Sur le programme d'étalonnage de grande roue, je choisis alors un étalonnage de type "Mildots" et je reporte mes marquages en MOA relevés manuellement sur la grande roue.
Avec ce système j'ignore totalement la distance des cibles, cela n'a aucune importance : la mise au point indique directement quel repère de MOA il faut afficher pour tirer la cible... et non sa distance.
Pas besoin de marquage personnalisé de la tourelle, la tourelle d'origine et son marquage sont utilisés. A mon avis, c'est plus simple de travailler ainsi.

Je ne m'embêterais même pas avec une tourelle de hausse resetable : lors du zérotage, je constaterais la correction en clic positif ou négatif (donc graduations sur la tourelle de hausse) à appliquer pour la séance qui suit.
En fait avec une nouvelle lunette, j'opterai pour le plus simple. C'est peut-être cela ma bonne évolution...

[Wovokaa]

Les européens utilisent beaucoup les tourelles de hausse custom, les anglais très peu, mais sont-ils vraiment européens
La méthode de marquer directement la roue de parallaxe en MOA se tient bien, dans l'absolu il faut cependant que cette méthode soit fiable, rapide à utiliser et ne laisse aucun doute possible au tireur FT, à essayer

En fait avec une nouvelle lunette, j'opterai pour le plus simple. C'est peut-être cela ma bonne évolution...

Toi tu as envie d'une autre lunette, ce n'est pas la première fois que l'évoque sans le dire tu as bien raison, il faut se faire plaisir si possible

[Jean-Pierre]

Non non, ce n'est qu'une simple possibilité, pas une envie.
Ma Big Nikko me convient bien et je l'aime bien

[frederik]

pour rebondir sur le commentaire de Jean Pierre, je me pose moi meme la question relative à la correspondance directe MOA, depuis la grande roue vers la tourelle.
Un grand merci à Jean Pierre pour ce formidable outil qui me permettra en tout état de cause, de changer tres facilement le jour ou je serai décidé.

[Jean-Pierre]

Merci Frederik
Chacun contribue et aide ses camarades là où on a les capacités de le faire. C'est tout à fait normal (du moins dans mon esprit)

[Wovokaa]

Pour faire plaisir à JP, le résultat en image



Il ne me reste plus qu'à m'occuper de la tourelle de hausse, mais je n'ai plus de plomb AA Field, ça attendra donc un peu

[Jean-Pierre]

Super mon DiDi
Ta grande roue est super bien lisible autour de 50 m.
As-tu mis un scotch transparent de protection par-dessus la bande adhésive imprimée ?
Je le fais, car à force de frottements de doigts sur la partie imprimée, les informations imprimées finissent par s'estomper ou baver...

Je vois que tu utilises les bandes pré-imprimées par le programme pour le relevé manuel des distances sur la tourelle de hausse.
C'est une fonctionnalité bien pratique pour faire les relevés manuels proprement et de plus cela facilite l'intégration des données relevées dans le programme car il y a une correspondance directe distance/nombre de clics. Cette fonctionnalité est apparue suite à un besoin de notre Ami Renzo.

[Wovokaa]

Voilà comment je procède, le marquage 10 m est repéré par un petit coup de marqueur sur la partie moletée de la roue, la bande de travail peut ainsi être retirée de la roue, elle ne me sert plus à rien, il suffira alors d'aligner le dix de la nouvelle bande avec ce point pour avoir un marquage parfait de cette roue de parallaxe, de la rigueur, toujours de la rigueur...
A propos de cette bande, sitôt imprimée je la couvre recto/verso d'un ruban adhésif transparent, ensuite je la coupe au cutter, l'impression est ainsi protégée, la bande de papier est également stable dimensionnellement, c'est un aspect essentiel pour nous évidemment, la bande est alors collée sur la roue par 4 petits morceaux d'adhésif double face, pour finir, un bout de scotch qui dépasse de la bande est apposé sur la roue, ça ne sert peut-être à rien, mais avec l'humidité, je préfère être prudent.
Comme tu dis JP, la bande pré-imprimée est très utile pour établir le marquage de la table de hausse, cela permet de prendre tout son temps avant d'imprimer définitivement la bande de hausse, on peut faire des réglages, y revenir souvent et obtenir un résultat parfait, à ce moment là y'a plus qu'à, comme meilleure approche il n'y a pas mieux