Harry a écrit :Salut à Tous
J'avais démarré "comme tout le monde" en suivant les conseils d'étalonnage avec le quintuple décamètre, papier journal etc.....
Mais, plus ça va, plus je me dis que ce n'est pas pour moi la bonne solution et je souhaite passer le tout en MOA au lieu de ces foutus mètres.
ma question est toute bête : comment procédez vous ??
1/ continuez vous à vous servir des mètres pour la mise au point et marquer votre roue en MOA ?
Oui.
Avoir des distances sur la roue de parallaxe est sécurisant : j'aime bien avoir une idée de la distance de tir. Les MOA ne sont guère explicites pour apprécier une distance.
Les distances de marquage ne sont pas à considérer comme des valeurs absolues, mais juste informatives, surtout aux grandes distances de tirs. En effet, une cible mesurée sur la roue de parallaxe à 50 m par temps lumineux, chaud et en plein soleil... ne sera pas mesurée à la même distance sur la roue de parallaxe si la température fraichit nettement et que la cible se trouve en zone sombre, par exemple au fond d'un dense fourré.
Par contre ma tourelle de hausse est étalonnée en MOA avec le programme Etalonnage_Tourelle_JP, car très lisible, même pour les subdivisions des MOA. Les repères sont bien plus lisibles, surtout autour de l'apogée : l'espacement des repères est régulier de partout.
Avantage : Je ne retouche plus jamais le marquage de la roue de parallaxe, ni celui de la tourelle de hausse
( toujours délicat à faire, car il faut être très précis graphiquement et dans les paramètres )
Inconvénient : je suis obligé de passer par un tableau de conversion "Distance_métrique_grande_roue => MOA_tourelle" que je porte en collier autour du cou.
Si ma roue de parallaxe était graduée en MOA, il n'y aurait plus de tableau de correspondance, ce qui serait un avantage, mais au fil du temps et des saisons, je serai obligé de refaire le marquage de la roue de parallaxe pour suivre les évolutions. Refaire le marquage en MOA de la roue de parallaxe est assez délicat et fastidieux.
A l'usage, utiliser un tableau de correspondance, ne me gêne absolument pas et la perte de temps est infime.
Avec les évolutions du temps et des saisons, si les correspondances dans le tableau deviennent erronées, j'ai juste à adapter le contenu du tableau, ce qui ne demande aucune précision graphique et c'est vite fait. Je ne touche pas à la lunette. Mon programme EtalonnageGrandeRoue_JP permet de gérer un tel tableau
2/ dégrossissez vous à l'aide de chairgun en MOA puis affinez sur le terrain ?
Non.
3/ tirez vous à plusieurs distances et indiquez vous ensuite le marquage MOA correspondant ?
Merci de vos commentaires
![emotion :.10(](./images/smilies/11.gif)
En-dessous de 20 mètres et au-delà de 40 mètres, je fais un relevé en MOA tous les mètres
( non pas à partir du ruban quincamétrique, mais à partir de la roue de parallaxe )
Entre 20 et 40 mètres, je fais un relevé tous les 2 mètres, voire plus autour de l'apogée, puis j'extrapole les valeurs intermédiaires pour qu'elles soient "harmonieuses" avec les valeurs réellement mesurées.
En plus, ma grande roue est en double étalonnage et mon tableau de correspondance comporte les mesures standards, sous-évaluées et sur-évaluées. Ainsi, je trouve toujours la bonne échelle tout au long de l'année et quelles que soient les conditions météorologiques.
Au moment du zérotage, je choisis la bonne échelle sur la roue de parallaxe, celle qui me donne les meilleurs résultats aux grandes distances de tir et avec un étalonnage juste à l'apogée. Si je ne trouve pas ce qu'il me faut à ce niveau, je choisis les colonnes sur ou sous-évaluation dans le tableau. Par défaut j'utilise la colonne centrale verte et l'échelle bleue sur la roue de parallaxe.
Au cours du match, si je vois que je commence à taper plus bas, surtout aux grandes distances de tir
( fatigue des yeux, fatigue du tireurs, fin d'autonomie du réservoir d'air ), hop, je bascule sur les colonnes rouges du tableau...
![Image](http://img.imagesia.com/fichiers/jf/contreviser-metres-moa-01_imagesia-com_jfka.JPG)